QUI SUIS-JE ?

 
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'ai découvert Djian début 1987, un peu par hasard. Je n'avais pas vu 37,2°. J'ai été séduite par la couverture du livre. J'ai sans doute jeté un coup d'oeil au verso et ce que j'y ai trouvé a dû me plaire. Je n'avais pas encore tout à fait vingt ans à ce moment-là. J'en ai trente (et des poussières...) aujourd'hui.

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'ai été étonnée, enthousiaste, conquise. Je n'ai pas lâché le bouquin avant de l'avoir fini. J'ai vu 37°2 par la suite et j'ai trouvé que dans l'ensemble, ça avait plutôt été bien respecté, que l'ambiance était bien rendue et que la plupart des textes avaient été repris à la lettre.

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'ai ensuite acheté ce que Philippe Djian avait écrit auparavant. Et la magie était toujours là. Depuis, j'ai toujours attendu chaque livre avec impatience, guettant les médias, les étalages des libraires. J'ai rarement raté le jour de sortie d'un des livres, même si je ne l'ai pas toujours lu dans la foulée, le regardant d'abord pendant quelques jours.

J'ai préféré certains livres à d'autres. Lent Dehors, par exemple, que je relis plusieurs fois par an. J'ai aussi vraiment aimé Maudit Manège, Echine, Sotos, Criminels et plus récemment, Sainte-Bob. Je n'ai jamais renoncé à Djian parce qu'un de ses bouquins me plaisait un peu moins, ce qui a été le cas pour Assassins que je n'ai redécouvert que récemment.

Il y a plusieurs étapes dans l'écriture de Philippe Djian et notamment, pour moi, à partir de Lent Dehors où quelque chose m'a fait penser à John Irving, sans que je puisse vraiment mettre le doigt dessus. Djian a commencé par bousculer la littérature avec un style qui pouvait déranger certains. Son écriture a subi de multiples transformations pour arriver à être fluide et pure aujourd'hui, tout en continuant à étonner.

Pour ce qui est des textes écrits pour Stephan Eicher, je dirais que même si cela peut paraître surprenant, lorsque j'ai entendu "Déjeuner en paix" à la radio, j'étais sûre que c'était Djian qui en avait écrit les paroles. Retransmettre un style, une ambiance dans des textes aussi courts relève de l'exploit. C'est pour cette raison que j'ai tenu à donner à ces textes autant d'importance qu'aux livres de Djian.

Lorsque j'ai commencé à rechercher des informations sur Philippe Djian sur Internet, j'ai constaté qu'il existait peu de choses. J'ai commencé par quelque chose d'assez simple, qui devait se résumer à une simple liste des livres. Je suis, peu à peu, arrivée à ce que vous visitez aujourd'hui. Sans aucune prétention, je pense que j'aurais aimé trouver un site comme celui que j'ai fait. C'est pour tous ceux qui cherchent la même chose que moi que je l'aventure continue et que ce site est mis à jour.

J'admire cet écrivain mais il n'y a aucun fanatisme dans ma démarche. Ce site est une façon de lui rendre hommage mais aussi de faire davantage connaître son oeuvre, y compris à l'international.

La femme est tellement présente dans l'oeuvre de Djian que je suis fière d'être celle qui le représente sur Internet. J'espère que vous aurez apprécié ce travail.

En dehors de tout ça, ce site étant le premier que j'aie conçu, il a aussi fortement influencé mon avenir professionnel puisqu'il m'a permis de découvrir ma voie. Après avoir réalisé quelques sites sur mon temps de loisir, j'ai intégré une agence web début 1999 et suis concepteur de sites Internet en freelance depuis septembre 1999.

Laurence Carbonneaux

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